À l'heure ou les mots « globalisation » et « mondialisation » — dans le sens américain du terme … — court sur toutes les lèvres, il est amusant de noter qu'il est d'actualité depuis bien longtemps dans le domaine du théâtre musical. Échanges transnationaux et exportations transcontinentales d'œuvres et d'artistes sont monnaie courante depuis deux siècles. Â ceci près l'Europe, autrefois première exportatrice de pièces de théâtre musical – opéra, opérette, revue et music-hall – vers le nouveau monde importe désormais autant de genres et de spectacles musicaux qu'elle n'en exportait naguère.
Les genres artistiques, comme les grandes métropoles, ont tendance à s'unifier de manière globale voire à se ressembler – tel opéra écrit et conçu pour plusieurs théâtres, fussent-ils sur deux continents éloignés, prend en compte les goûts des publics locaux ( « la Mouche » d'Howard Shore pour Paris et Los Angelès) ; les ouvrages américains joués en france – opéra et comédie musicale – subissent une volonté d'assimilation de la part des maîtres d'oeuvres, afin de « coller » au public local, dès lors qu'ils sont présentés sur une scène française.
Avec Métropolita(i)n, nous prenons le pari de l'enrichissement parallèles : chacun des deux auteurs co-signataires de l'ouvrage tablent sur l'enrichissement que proposera la mise en parallèle de leurs deux traditions ( l'une, Broadway, l'autre, chanson/musique française) et de leur expérience d'auteur pour offrir une oeuvre composite où deux styles confrontés ne s'assimilent pas l'un à l'autre, mais se confrontent pour ne que mieux se compléter .
Et pour profiter de cette riche matière, il a été décidé d'une « musical revue » à six personnages, chanteurs-instrumentistes, d'horizons différents, qui serait le contraire d'un spectacle à costumes ou à décors. Revenir à la source du théâtre musical : le texte, la musique, et les artistes que les dialogues et chansons mettraient en valeur, de même que leur talent mettrait l'écriture en lumière. Travailler non pas sur les « signes extérieurs du spectacle « - décors, costumes, accessoires... - mais sur la matière même du spectacle : les mots, la musique, la comédie, et le talent des artiste – une formule radicale passionnante à explorer. Qui nous permet de nous éloigner de la « comédie musicale » traditionnelle – aventures historiques et romanesques – pour nous intéresser en chansons au présent et à la modernité.
Spectacle bilingue – du moins, pour l'heure, dans sa conception primitive – les titres des chansons dédiées à Paris, signées de Barry Kleinbort, sont en anglais, tandis que les chansons « new yorkaises » le seront en français .
Bonjour!
Je cherche à contacter Christophe Mirambeau de la part de Mike Reynolds, qui vient à Paris dans quelques semaines. J'avais un numéro de portable qui visiblement ne maerche plus. Aurait-il la très grande gentillesse de me contacter par mail? moutet AT gmx.net
Bien à vous,
Anne-Elisabeth Moutet
Posted by: Anne-Elisabeth Moutet | 08/26/2009 at 01:41 PM